Lu en gros titre sur Yahoo Actualités :
« Le président du Turkménistan Saparmourat Niazov »
Cette suite de mots est remarquable. D’abord parce qu’elle a le mérite de m’apprendre l’existence d’un état qui porte le doux nom de Turkménistan. Ensuite, parce qu’elle est le fruit d’une poésie involontaire : les traducteurs de l’agence Reuters ne sont pas des poètes et pourtant on dirait du Prévert. Enfin, parce qu’elle est résolument difficile à prononcer sans que votre interlocuteur vous dise « A tes souhaits ».
J’adore.