Ah ben au moins, ça ne prétend pas être autre chose que ce que c’est. Le monsieur de la publicité ne dit pas « le nouveau morceau », « la nouvelle chanson », non, il dit « Petite sœur, le nouveau tube de Lââm ». Ce qui m’intrigue, c’est que le mot tube, à la base extrêmement péjoratif puisqu’il désigne un morceau absolument vide de tout talent artistique, aussi éphémère que le ou les pantins qui « l’interprètent », devient dans la bouche des publicitaires un argument de vente ! Les trésors de la rhétorique… la manipulation du langage et des esprits. On vous vend un tube : c’est de la merde, on le sait, mais on vous dit que c’est un succès pour que ça en devienne un.
Et ça marche ?